Visite à l'exposition La Wallonie Souterraine à Bruxelles.

Enfin, ce jeudi 3 décembre quelques membres du S.C.A.I.P. se sont rendus à Bruxelles avec  l'intention de visiter l'expo "la Wallonie souterraine ".

Bien que nous soyons en état d'alerte 3 et n'écoutant que notre courage, Christian, François et moi-même nous sommes aventurés non loin de la grand place à Bruxelles.

Après avoir croisé nombre de policiers et soldats en armes, c'est sains et saufs que nous arrivons à la rue du marché aux herbes.

Cette exposition est une parfaite réussite et une très belle fenêtre ouverte sur notre sport très souvent décrié dans les medias et qui mériterait  de faire le tour de la Wallonie. Elle met en avant une grande partie les différentes facettes  qui font de la spéléologie  une activité "pluridisciplinaire". En effet la spéléologie est un sport au service de la science.

A la fois technique, scientifique, ludique, voire humoristique, cette exposition est accessible à tout public.

Nous avons passé un bon moment et avons fait un retour dans le passé en voyant des photos et articles de journaux relatant telles ou telles activités parfois téméraires parfois dramatiques, mais avec souvent une fin heureuse.

Toutes nos félicitations aux organisateurs qui ont œuvré afin d'éclairer le visiteur d'un jour ce coin obscur de la spéléologie.

Jean Pierre.

Tiens donc voilà François et sa brouette ....

La victime était une jeune vache 

Au centre, les anciens reconnaîtront Lucienne  

JOURNEE SPECIALE POUR DES INVITES SPECIAUX.

 Pour une certaine catégorie de personnes, l’obscurité des grottes est une hantise, mais il est une catégorie de gens qui vivent cette obscurité au quotidien, je parle ici des Handicapés Visuels.

Ce vendredi 23 octobre 2015 nous avons eu, pour la troisième fois en 30 ans, l’opportunité et le plaisir de guider une équipe de 9 non-voyants dans les ténèbres de la grotte de Floreffe. 

Cette activité proposée par Louis Van Driessche  à l’association "le Cœur", issue de la région de Mons-Borinage,  a retenu l’attention de ses membres.

C’est comme ça que les contacts ont été pris avec l’Union Belge de Spéléologie et notamment la section  " spéléo J " qui nous a accompagnés lors de la préparation de cette activité hors du commun.

Nous pouvons nous interroger sur ce qui peut attirer les non-voyants sous terre alors qu’ils ne peuvent visualiser les merveilles minérales que dame nature a mis tant d’années à construire.

Et bien détrompez-vous, ayant  perdu un sens vital, ils en ont développé d’autres et surtout celui du toucher.

Pour en avoir discuté avec certains d’entre eux, ils m’ont expliqué être déjà allés dans des grottes touristiques dans lesquelles il leur était interdit de toucher  et donc impossible de se faire une image de ce qu’ils visitaient. On peut comprendre que si  on les laisse toucher, il faut le faire pour tout le monde et compte tenu du taux de fréquentation des grottes touristiques ce serait un véritable désastre.

Mais ici ce fut un privilège pour eux de pouvoir toucher, voir du bout des doigts et ainsi de mieux comprendre les explications diffusées par les guides  qui les accompagnaient; notez  bien que pour une telle activité il y avait un guide par non-voyant.

Une fois sortis des méandres souterrains, l’heure du repas étant venue, nous en avons profité  pour  recueillir leurs premières impressions qui étaient toutes unanimes  "c’était  une super  expérience pour certains qui avaient eu l’opportunité de toucher  l’univers minéral des grottes pour la première fois".

L’après-midi fut réservée à l’animateur de l’association " Nature pour tous ", il présenta à nos invités tantôt des figurines animales, tantôt des moulages d’empreintes de cervidés ainsi que des bois de cerfs et autres cornes de bœufs.

Bref une journée bien remplie pour nos invités  "spéciaux" qui devaient bientôt reprendre le train les ramenant chez eux. Je tiens de nouveau à féliciter cette petite cordée de l’obscur pour leur bonne humeur ainsi que pour la confiance qu’ils nous ont accordée lors de leur guidage dans ce monde souterrain.

Je ne peux clore ce récit sans remercier  les accompagnateurs d’un jour qui ont permis de mener  à bien cette activité, l’équipe de la MSN avec le personnel de spéléo J , les membres du S.C.A.I.P., les amis et collègues spéléos venus eux aussi nous épauler et surtout les propriétaires du site de la grotte et du château de Floreffe, Madame Laloux et son mari qui ont mis à notre disposition l’infrastructure en place pour accueillir nos visiteurs comme ils le méritaient. 

Jean Pierre.

Balade Karstique dans la région de Beaumont. (19 septembre 2015)

Programmée de longue date, ce samedi 19 septembre était la journée découverte du karst Beaumontois  pour  quelques téméraires venus braver la météo.

En effet c'est sous un ciel gris que la douzaine de participants débutait la balade au départ de la grand' place de Beaumont  à  10h15 et dont  l'itinéraire du jour était le suivant :

Carrière de la Roquette.

Après nous être  stationnés  au départ du sentier de randonnée qui longe la station d'essence , nous nous sommes dirigés vers la carrière en donnant quelques explications sur la campagne de dépollution de 1996 réalisée par la CWEPSS, aidée des clubs spéléos et autres associations locales.
 

 

 

 

 


 

 














 

Grotte de Tchampacane.

Une fois garés correctement, nous nous somme rendus dans le bosquet où se trouve l'entrée de la grotte, dont l'accès a été autorisé  par Monsieur Philippe Baix  chef du cantonnement de Thuin DNF.

 

Cette cavité étant une CSIS (Cavité Souterraine d'intérêt Scientifique) elle est comme il se doit fermée par une grille. Munis de la topographie nous avons expliqué sa configuration et sa formation.

 







 

Grotte des Paiens.

Arrivés au lac de Barbençon , arrêt obligatoire afin de satisfaire quelques besoins naturels et aussi se désaltérer, nous y avions entre autres rendez-vous avec  Monsieur Jean-Valère Moriamé , agent de la DNF qui était venu pour l'occasion nous ouvrir la grille de la grotte des Païens qui est une CSIS.

 

 Nous avons donné tout comme à Tchampacane les explications  d'usage et nos visiteurs ont eu ici l'opportunité de pénétrer quelques mètres  sous le porche d'entrée.

Retour vers la grand' place de Beaumont. (Il est 13h)

Nous y avons cassé la croute dans un petit bistro-snack sympa.

Pertes du Rin Wé.

 

Le chemin d'accès étant grossièrement empierré, nous avons stationné nos voitures sur le parking du club privé et nous avons pris la décision de nous rendre à pieds jusqu'aux pertes. Bien que ces  derniers jours  aient été copieusement arrosés, le ruisseau du Rin Wé n'est qui petit "pipi". 

 

Les Engorgeoirs.

Cette étape avait été envisagée mais nous ne nous y sommes pas passés pour plusieurs raisons :
1° le site est similaire aux pertes du Rin Wé, 2° la végétation abondante a envahi la totalité du chantoir et on n'y aurait rien vu de correct et 3°l'horaire étant déjà bien avancé  nous avons pris  la décision d'aller directement au site suivant.

Fontaine aux malades.

C'est accueillis par les "molosses"  du château de la Roquette que nous donnerons les dernières explications sur le site avec la relation entre les engorgeoirs, la fontaine Claus et la grotte de la Roquette située sous le terrain de tennis dans la propriété privée toute proche.

Fin de la Balade. Il est 16h30.

Etang du Chaufour.

Arrivés à l'étang du Chaufour, nous sommes attendus par les premiers invités au BBQ,  final de notre périple  Beaumontois.

 















Le temps de prendre un verre en attendant les derniers convives, nous discutons de notre journée et recueillons les impressions des participants, qui ont à première vue apprécié la région et les explications données, même si parfois c'était un peu plus "scientifique et inhabituel" pour des néophytes.

 

Et enfin le moment était venu de prendre l'apéritif et de passer au repas qui comme à l'accoutumée était copieux, très copieux.

Merci à tous pour votre participation, votre intéressement aux sites visités et je vous attends bientôt pour de nouvelles aventures.

Un tout grand merci aussi à Monsieur Ph BAIX et à Monsieur
J-V Moriamé pour nous avoir permis l'accès aux sites sous statuts CSIS.

Merci aussi à la CWEPSS pour sa collaboration et en particulier à Georges Michel pour sa documentation et ses informations.

 

Jean Pierre.