Ce dimanche
19 janvier, il est 10h quand Michel, François avec son fidèle chien et moi
arrivons sur le parking des grottes du Pont D'Arcole à Hastière, lieu de
rendez-vous où nous attendent déjà Christian, Laurence, Claude. Arrivent dans la foulée Jean Christophe
suivi de "Bibiche" en sandalettes pieds nus. Jean-Benoit quant à lui me téléphone qu'il
ne sera pas des nôtres car il est souffrant.
Photo JC |
Nous
décidons de descendre au carrefour du Tahaux (Hastière) pour y donner les
premières explications.
Photo JC |
Je présente l'historique des activités réalisées depuis 1993, j'énumère des différents phénomènes Karstiques des environs quand nous sommes rejoints par Georges (pas celui de la jungle mais de la CWEPSS) qui relate la campagne de traçage de 1997.
Petit coup d'œil à la Fontaine de Tahaux, où Michel donne quelques explications sur son travail, ensuite regroupement aux voitures, avant de nous diriger en co-voiturage vers les autres sites à visiter.
Photo JC |
Direction le chantoir de Frumont (Onhaye) situé dans l'enceinte d'une station d'épuration.
Photo JC |
Nous pouvons, du moins pour ceux qui y sont déjà venus en vue de travailler, constater l'évolution du phénomène d'érosion.
En effet,
comme je l'avais prédit dans un rapport d'activités, il était à prévoir que les
eaux de percolation, issues du drainage des prairies avoisinantes, allaient
modifier la configuration des lieux et déstabiliser les installations en béton,
voire l'égouttage en place.
Nous
devrons probablement y retourner dans peu de temps.
Nous
suivons maintenant JC afin qu'il nous présente ses découvertes en
redescendant la rue Van Impe vers
Hastière.
Photo JP |
Premier arrêt à la résurgence temporaire, surmontée d'un abri sous roche, de là nous nous dirigeons vers une ineptie du passé des inconscients, une décharge communale heureusement mais trop tard à l'abandon. En effet, cette décharge comble sur toute sa largeur un vallon venant de la commune de Gérin, lequel était emprunté par les eaux de ruissellement des prairies et des terres cultivables du plateau de "Beaurond" "Grande Campagne", et engendre de ce fait des inondations en amont de celle-ci.
Photo JC |
Nous remontons la grand route sur quelques mètres, à gauche s'y trouve un autre porche déjà prospecté par Jean-Christophe et Bibiche.
Photo JP |
Nous reprenons notre balade en contrebas pour nous arrêter au Trou du Bourdon, trou des Fourmis et à la grotte du Désobeur, tous mis à jour par JC avec les découvertes qu'ont pris connaissance beaucoup d'entre vous.
Tandis que Bibiche, Laurence, Claude et Georges se rendent sur les dernières découvertes commentées par JC, François, Michel et moi rejoignons Christian, à la carrière du "trou de l'Homme", en vue d'y installer tables et chaises autour du feu de camp aimablement allumé par Chris, afin de recevoir nos invités et de nous restaurer avant de continuer la visite.
Photo JC |
Après nous être rassasiés, nous faisons découvrir le site à nos amis, la "mangrove"
Photo JC |
et le vallon de la "Noire Fontaine", petit ruisseau pour ne pas dire égout provenant de Gérin, qui se perd dans un chantoir connu de longue date et qui a fait avant les années 1990 l'objet de plusieurs tentatives de comblement par les éleveurs locaux, lesquels voulaient de bonne foi protéger leur bétail.
Photo JC |
mais dont
il ne reste actuellement que quelques piquets de bois et fils de fer barbelés.
Cette perte
n'a cessé d'évoluer au fil des années (plusieurs topos ont d'ailleurs été
réalisées à différentes années d'intervalle et nous allons bientôt en refaire
une), tout comme le ruisseau de la Noire Fontaine qui, lorsque nous sommes
arrivés en 1993, faisait 60 cm de large pour 30cm de profondeur, est passé actuellement à plus de 1,50/2m pour
une profondeur atteignant par endroits plus de 1m50.
En aval de la perte de la Noire Fontaine et suite à ses débordements successifs, alors qu'elle ne parvient plus à engloutir le flux du ruisseau, s'est ouvert depuis plusieurs années quelques effondrements répertoriés qui pour certains ont rejoué quelquefois. Mais le plus intéressant est celui dit "de la Fabrique d'église" qui n'était dans les années 2004 qu'un petit trou dans lequel passait à peine un seau de maçon. D'années en années, de comblement naturel en remplissages volontaires, et après une campagne de désob, nous sommes enfin parvenus sous terre, à plusieurs mètres de profondeur et avec plusieurs dizaines de mètres de développement agrémenté d'étroitures sévères, mais aussi avec certains risques liés à la stabilité des lieux.
La raison
de la sécurité étant la plus forte, le chantier est resté à l'arrêt quelques
années, mais en y retournant régulièrement pour constater de son évolution.
Photo JC |
Nous sommes
ensuite retournés à la carrière afin d'y faire le point et de remettre en
ordre, avant de regagner chacun de notre côté nos domiciles respectifs.
Ce fut une
belle journée heureusement sans la
pluie annoncée, je remercie les participants pour être venus parfois de loin
apporter leurs idées, leurs conseils et leurs connaissances du karst.
Pour ceux
qui n'ont pu se libérer, je suis prêt à les recevoir sur place et leur faire
découvrir à leur tour la région .
Merci à
tous.
Amicalement,
Jean Pierre.
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